Etre ou ne pas être, telle est la question.
Quand nous commençons nos phrases en disant : « Je suis ». Ca veut dire quoi ?
– « Je suis » ce que je suis ou « je suis » ce qu’on a fait de moi ?
Cela pourrait être un sujet de philosophie. Mais je vais tenter d’être moins soporifique.
Depuis tout petit, nos parents, nos enseignants et les autres adultes qui ont jalonné notre enfance, nous ont inculqué des pensées, des vérités toutes faites que nous avons pris pour argent comptant. Ces enseignements nous ont permis de nous structurer, de « grandir » sur un socle plus ou moins solide. En vieillissant, bien que certaines de ces idées ont été remises en cause (à l’adolescence entre autre), elles ont façonné ce que nous sommes devenus comme adulte aujourd’hui.
Mais,comment être heureux…, comment atteindre ses objectifs…, si chacun de nos choix ne viennent pas de nous en réalité? Mais plutôt d’une envie de satisfaire les autres, comme nos parents, le regard et le jugement d’autrui… ? Inconsciemment bien sûr. Sinon cela ne serait pas drôle!
Les conséquences de ce formatage se retrouvent à plusieurs niveaux. C’est ainsi que nous entendons des phrases telles que :
- – « je suis…(une profession) »
- – « Je suis …(une qualité) »
- – « Je suis … (un défaut) ».
Ces « je suis » nous appartiennent-ils vraiment ou les avons nous intégrés par procuration ? Nos choix de métiers, de conjoints, de connaissances, de loisirs, ce que nous pensons de nous viennent-ils de nos seules et uniques décisions?
–« Oui »
Et bien tant mieux. Il n’y a donc aucun obstacle à trouver le bonheur.
–« Non. Enfin, je ne sais pas ».
Là, il va falloir creuser.
Etre ou ne pas être, telle est la question
(Je vous l’ai déjà dit)
Comment faire la part des choses entre « je suis » et « Je suis » (par procuration) ?
1/ Des questions simples peuvent nous aider à voir plus clair telles que :
– Qu’est-ce que je veux vraiment ?
– Suis-je satisfait de mes choix ?
– Est-ce-que mes choix viennent du plus profond de moi ou est-ce que je pense à ceux qui seront satisfaits par mes choix?
2/ Nous pouvons partir de plusieurs pistes pour apprendre à nous connaître
– Apprendre à connaître ses valeurs
Connaître ses valeurs nous permet de savoir ce qui est vraiment important pour nous, à un moment donné. C’est ce qui donne un sens à notre vie. Nos valeurs sont le reflet de ce que nous sommes réellement.
Pour connaître ses valeurs, il faut identifier ce qui nous met en colère. Pourquoi ? La colère est souvent dû à une de nos valeurs qui a été « touchée ».
Nos valeurs sont des critères qui nous permettent de mieux nous connaître. Ainsi nous pouvons mieux évaluer nos pensées et notre intégrité vis à vis de nous-même.
– Apprendre à se faire confiance
Nous retrouvons ici toute la problématique de la confiance en soi. Avoir confiance en soi fait partie des stratégies pour découvrir notre vrai « Je suis ». Développer ce point précis peut être une source d’accomplissement personnel.
Nous avons un potentiel inestimable. Pour pouvoir le révéler et en profiter pleinement, savoir qui « Je suis » fait partie du chemin.
Cet article est ma contribution « A la Croisée des Blogs » d’octobre sur le thème « Être », organisé par Cédric Vimeux du blog Techniques de Méditation. C’est le 61ème évènement du site DeveloppementPersonnel.org.
Bonjour.
Si je comprends bien dans ton « Mais,comment être heureux, comment atteindre ses objectifs » tu soulignes le fait que pour être heureux il faut atteindre ses objectifs, est-ce bien cela ?
Un sage a souligné ceci, nous sommes trois choses :
Celui que les autres voient
Celui que nous voyons
Celui que nous sommes.
J’aime bien ce support de méditation.
Merci et @+
Bonjour Didier,
« Pour être heureux, il faut atteindre ses objectifs »????
Ce n’est pas ce que j’ai dit. Si tu as compris cela, j’ai du mal m’exprimer.Je vais revoir ma copie alors!
Le bonheur se construit tous les jours. c’est également un attitude à avoir au quotidien, comme apprendre à apprécier des petites choses de la vie (un sourire, le jour qui se lève, un appel d’1 ami…). Ce n’est pas parce que l’on atteint ses objectifs que l’on trouve le bonheur.Ce serait tellement simple!
Le support de méditation que tu partages avec nous me plait également. Je vais le retenir.
Au plaisir Didier.
« Qui je suis » se découvre au fil du temps.
Et se façonne aussi, car nos croyances sont forgée dans l’enfance, en effet, mais se modifient (ou se confirment) ensuite, par le biais des expériences.
Peu à peu, on lève donc un coin du voile.
D’ailleurs Carine, je file maintenant… pour en découvrir un peu plus aujourd’hui !
Bonne découverte Jean-Luc.
Apprendre à se connaitre et à évoluer en parallèle est fascinant. En tout cas pour moi.
Super ton article Carine!
Tu relèves un élément fondamental de toute quête de la liberté d’être.
J’aime beaucoup ton expression: le « Je suis » par procuration. Car c’est tout à fait cela.
Et tu poses de bonnes questions pour amener l’individu à savoir: suis-je la personne que je veux être (selon mes valeurs – bien que celles-ci découlent de croyances souvent transmises) ou celle que je crois « devoir » être (pour répondre à une image)
C’est important de connaitre ses valeurs, d’identifier ses croyances… et ainsi de voir ce qui influence nos choix de vie et qui nous sommes in fine.
Bonne semaine 😉
Merci Héloise,
Je pense que pour « avancer »dans la vie, il faut apprendre à se connaître, ne pas se mentir…c’est en partant sur ce chemin que tout devient possible. Enfin presque!
Bonne semaine à toi également.
Agreed! 🙂
Salut Carine,
Je fais parti des personnes qui posent toujours plein de questions, et je t’aurais posé la question de comment connaître ses valeurs ? Il y a deux ans de ça.
Les valeurs on les a, mais en être conscient c’est autre chose, et je les ai révéler quand je suis parti pour la première fois dans un pays étranger seul.
En se challengeant on découvre beaucoup sur soi et par la suite la confiance vient tout naturellement ! Enfin c’est encore une question d’état d’esprit et de point de vue… Ah la confiance en soi, éternel sujet !
Tous les moyens sont bons pour apprendre à se connaître. Il y a un proverbe qui dit que « les voyages forment la jeunesse ». Tu en es la preuve Jordane.
Bonjour Carine,
Je comprends ce que tu dis et ce que Didier dit, mais je pense que l’homme heureux c’est celui qui est celui que les autres voient, est celui qui se voit et est celui qu’il est vraiment, quand toutes les visions des uns et des autres y compris soi-même convergent vers ce que l’on est au fond de soi, on est devenu un être authentique, vrai, c’est notre humanité qui transpire et plus autre chose.
J’ai personnellement choisi de plancher sur la raison d’être sur ce sujet « Etre ».
Amitié
Valérie
Contente de te lire à nouveau Valérie. Je ne doute pas de la qualité de ton article sur le thème « etre ».
« Etre celui que les autres voient »? vaste sujet. Je ne suis pas sûre que les autres sachent nous voir tel que nous sommes. Cela arrive mais rarement. Et puis même si nous ne sommes pas reconnus à notre juste valeur par certain, peut importe. Le principal n’est-ce pas de savoir, nous, ce que nous sommes? Je n’ai pas la réponse absolue à cette question. mais je pense qu’il faut déjà ce connaître soit même avant que les autres, peut être, sache qui on est vraiment… Et, je philosophe…