J’ai le plaisir de vous présenter Jordane. Il est l’auteur du blog « Mon Bon Pote » qui a une particularité. Laquelle? L’humour et les tournures de phrases de ses articles font qu’il arrive à nous faire passer des message importants dans la bonne humeur. Tant mieux ! me dira t-il. C’est tout de même le but de son blog. Je souhaite partager avec vous son parcours qui peut être inspirant pour vous.
1/ Bonjour Jordane,. Je te remercie d’avoir accepté mon invitation afin que tu puisses « offrir » un peu de toi à mes lecteurs. Je te laisse te présenter.
Jordane trentenaire, blogueur et accessoirement consultant en conduite du changement. Je suis le papa d’un petit prénommé MonBonPote.com. Je partage avec tous ceux qui sont désireux d’être de meilleure humeur. J’utilise une démarche d’épanouissement personnel par des astuces et sujets de réflexions personnelles. J’accompagne tous mes sujets d’une légère plume humoristique qui vous chatouillera. Ce blog a pour but à la première lecture de re-booster et de motiver tout en mettant le sourire au lecteur, telle une gymnastique cérébrale pour vous maintenir en forme mentale.
2/ Y a t’-il eu un événement déclencheur dans le fait que tu ais pris la décision de changer de vie?
Pas un, mais plusieurs. A la base, ce blog est né d’un constat simple inspiré de l’environnement parisien dans lequel j’évolue. Ancien émotif pessimiste à tendance lunatique, je remarque la facilité que nous avons à nous laisser aller à la déprime pour diverses raisons. Mais je découvre surtout qu’il est aussi facile de créer l’effet inverse de la dépression. Et cela, sans trop d’efforts et sans être victime de ses troubles de l’humeur. Mon blog rentre dans une démarche explicative que j’applique lors de mes formations en tant que consultant pour :
- réussir ce que j’entreprends par la bonne humeur,
- mais par-dessus tout pour rester de bonne humeur
- et délaisser mon côté rabat-joie ascendant râleur.
De plus, conscient depuis des années que je ne profitais pas assez de ma vie comme il le fallait, j’ai décidé de le faire à la suite de la perte d’un être proche. J’en avais assez d’être pris au piège par mes humeurs. Beaucoup de choses n’allaient pas dans ma vie. J’ai donc cessé de fréquenter certaines personnes. J’ai mis fin à ma relation sentimentale qui me freinait, j’ai stoppé mon groupe de musique où je m’y impliquais pour rien. Ça a été un grand ménage, et je m’en porte très bien, sans me mentir à moi-même
Ce qui m’a surtout permis de démarrer mon blog c’est une maladie qui m’a enlacé pendant quelques semaines. Tel un légume dans un potager, je suis resté cloitré chez moi des jours. J’en ai profité pour me lancer dans mes projets. C’est à partir de là que j’ai commencé à changer ma vision de la vie,
- à considérer le mal pour un bien,
- à me dire qu’on ne se rend jamais assez compte de la chance qu’on a quand on est pas malade.
3/ Tu fais un parallèle entre l’ humeur et la réussite dans la vie. Comment es-tu arrivé à cette idée?
Il n’y a rien de plus fort que le pouvoir de la sympathie. A. Robbins (qu’on l’aime ou pas) le souligne très bien dans son livre « Pouvoir illimité« .
Car quand vous êtes de bonne humeur, vous êtes orienté de manière positive vis à vis des autres, de la vie, mais surtout vis à vis de vous-même. C’est une manière de s’amuser et de s’émerveiller de tout. J’ai toujours aimé ces moments où je me sens heureux comme un imbécile. Un peu comme avant un départ en vacances vers le soleil.
Quand vous êtes de bonne humeur, vous êtes vif d’esprit, attentif à tout. Tout devient favorable pour faire les bons choix et prendre les bonnes décisions dans vos vies. Quand vous êtes fatigué, vous vous apparentez plus à une loque, et les choix que vous faites sont rarement pertinents…
Donc c’est tout vu ! Le choix est fait ! A méditer !
Et enfin lorsque vous êtes de bonne humeur, c’est contagieux. Les personnes autour de vous n’osent pas vous sortir de cet état et certains se sentent même obligé de se mettre à votre niveau. Pas tous malheureusement. Car il y a beaucoup de jaloux rabat-joies qui vous envieront d’être heureux. Mais une majorité apprécieront votre présence. Qui n’a jamais été de bonne humeur grâce à la fréquentation d’un bienheureux ? Un ami qui vous met de bonne humeur , un parent, un collègue, etc…
Il y a des personnes qui vous re-boostent rien qu’au fait d’avoir passé du temps avec eux. Et bien pour moi c’est pareil. Je voulais être source d’énergie. J’avais une force et une énergie du côté obscur, pour être pessimiste et négatif. Je me suis rendu compte que s’il est facile de déprimer, l’effet inverse peut l’être tout autant. Il faudrait d’ailleurs inventer un autre mot contraire à la dépression…
4/ Le développement personnel a t-il joué un rôle dans ton parcours? Et si oui comment?
A 100%. Très jeune je me suis intéressé aux prémices du développement personnel. A l’époque je devais être ado.. Je cherchais des réponses à mes questions sur comment interagir avec les autres. Au début d’internet je ne trouvais sur la toile que des textes de développement personnel soporifique et pas très fun à lire : ils s’apparentaient plus à des textes de la secte du temple du soleil. Puis j’ai découvert le vrai développement personnel à l’aide d’un petit livre sur la philosophie de la vie. Mais c’est au canada que j’ai confirmé mon engouement pour ce domaine avec un thème bien particulier qui était la séduction. C’est à ce moment que je me suis penché sur des personnages comme : Anthony Robbins, Michel Lacroix, et des gourous de la séduction, tel que Neil Strauss, Mystery, etc…
Et plus, j’ai aussi été obsédé une majeure partie de ma vie par la question « Comment certains arrivent à être de bonne humeur tous les jours ? ». Il m’a fallu trois ans pour comprendre pourquoi. J’ai fréquenté des personnes à l’humeur constante. Je les ai observés et j’ai essayé de reproduire leurs représentations et conceptions de la vie. J’ai bu ce qu’il y avait à boire : des livres, des vidéos sur des techniques de développement personnel, motivation, pensée positive, et donc la séduction. Car dans toutes nos interactions sociales, que vous soyez d’accord ou non, nous séduisons afin d’obtenir ce que nous souhaitons : un prêt, un job, un rencard, une entrée en boîte, etc…
5/ Aurais tu un conseil à donner à mes lecteurs?
3 conseils :
– Gardez votre âme d’enfant. Continuez à apprendre un maximum de choses sur vous-même et la vie. Les enfants sont ouverts d’esprit et à la découverte des autres et du monde. Et le monde est vaste.
– Dans notre société : apprenez à relativiser pour ne pas vous faire persécuter par le stress, et garder le contrôle de vos émotions. Car, que vous vouliez le croire ou non, les émotions se contrôlent. Il suffit de mobiliser son esprit sur celles-ci. Ne faites pas parti des gens qui se noient dans un verre d’eau ou qui le voient à moitié vide !
– Autre chose : si vous souhaitez évoluer ou que vous avez des projets, gardez-les pour vous. Surtout si vous êtes dans un environnement néfaste. Quand vous avez un projet, une idée, vous êtes comme un ballon. Vous vous gonflez d’enthousiasme et de dynamisme. Et c’est cette pression qui vous pousse à l’action. En parler à votre entourage pour obtenir leur avis ou approbation, fera comme si vous vous dégonflez. Et, vous vous dégonflerez encore plus si vous êtes face à des oiseaux de mauvais augure, qui vous démotiveront et vous pousseront à ne rien faire, car ils aiment le statut quo.
6/ Voudrais tu rajouter quelque chose?
Nous ne sommes certes pas tous égaux face à la souffrance, et nous n’avons pas tous le même vécu, et la maîtrise de l’humeur est un énorme challenge. Mais une fois qu’on la maîtrise, tout peut nous sembler facile et réalisable. Alors que la force soit avec vous ! Always !
Je te remercie Jordane d’avoir partager ce moment avec nous.
Si cette article vous a fait du bien, dites-le moi dans les commentaires et surtout, partagez le avec vos potes.
Encore merci Carine c’était un plaisir ! 🙂
Merci à toi Jordane,
La bonne humeur peut être un coup d’accélérateur à la réussite de ses projets. Cela permet comme tu dis de voir plutôt le verre à moitié plein et non à moitié vide.
Dès que j’ai l’occasion de motiver mes lecteurs, j’y vais.